Le chlorhydrate d’éphédrine (L-) peut-il être remplacé par de la pseudoéphédrine lors de la préparation d’une pommade nasale ? Dans l’affirmative, faut-il tenir compte d’un facteur de conversion ?

De Martindale décrit ce qui suit : « Les sympathomimétiques tels que l’éphédrine, la phényléphrine, la naphazoline, l’oxymétazole et la xylométazoline peuvent être utilisés localement sous forme de gouttes nasales ou de sprays. Ceux-ci, tels que la pseudoéphédrine, sont administrés par voie orale.
La pseudoéphédrine est un sympathomimétique à action directe et indirecte (p.1408).
Il s’agit d’un stéréoisomère de l’éphédrine (p.1558) et a une action similaire, mais il a été conçu pour avoir moins d’activité pressive et moins d’effets sur le SNC.
La pseudoéphédrine et ses sels sont administrés par voie orale pour le soulagement symptomatique de la congestion nasale (p.1548).
Sur cette base, il est recommandé de remplacer le chlorhydrate d’éphédrine (L-) par, par exemple, du chlorhydrate de phényléphrine.
Bien entendu, cela doit être discuté avec le médecin prescripteur, en particulier en ce qui concerne la posologie.